Bientôt la sortie !

Vous êtes nombreuses à m’avoir demandé si le tome II de la violoncelliste était en cours. La réponse est OUI ! Il est même plus que cela puisqu’il est en phase de correction. Vous pourrez retrouver Héloïse dans quelques semaines.

Voici la quatrième de couverture :

Héloïse vient tout juste de rentrer à l’Orchestre philharmonique de Paris et sa vie semble enfin, réglée comme du papier à musique. À des milliers de kilomètres de là, Evguenia, habite une maisonnette au Kirghizistan. Elle n’attend plus grand-chose de la vie, à part couler des jours tranquilles et heureux auprès de ses amis.

Une lettre anonyme vient perturber le quotidien de la jeune musicienne et de la babouchka. Le tempo s’accélère, la partition s’emballe à Paris comme à Bichkek.

Dans La violoncelliste qui n’aimait pas sa grand-mère, Hélène Élisabeth, rend hommage à toutes les femmes qui affrontent la vie avec courage et résilience.

Le bal des folles de Victoria Mas

Certains livres laissent une forte impression longtemps après les avoir refermés. Le bal des folles est de ceux-là.

Quatre mars 1885, Eugénie, jeune fille de la bourgeoisie parisienne, indépendante d’esprit, trahie par les siens, est enfermée à la Salpêtrière. Eugénie, n’est ni malade, ni folle ; elle dérange son père qui s’en débarrasse en la faisant interner.

« Pour une Parisienne, il n’existe pas pire sort que d’être envoyée au sud-est de la capitale ».

« Construite sous Louis XIV, la Salpêtrière avait pour vocation de tenir enfermées les pauvres puis les prostituées, les vagabondes, les malades. « Entre l’asile et la prison, on mettait à la Salpêtrière ce que Paris ne savait pas gérer : les malades et les femmes ».

Chaque année, le Dr Charcot fait organiser un bal où se rencontrent la haute bourgeoisie et les « aliénées ». On y vient pour voir les malades, se faire peur, côtoyer la folie et la fantasmer, à tel point que « sans connaître le contexte, on prendrait pour fous et excentriques tous ceux qui, ce soir, ne sont pas censés l’être.

Le livre est captivant et se lit d’une traite. Les personnages sont attachants, leurs histoires bouleversantes. Victoria Mas fait littéralement rentrer les lectrices dans la Salpêtrière. Elle décrit avec un style prenant, l’ambiance du lieu, les expériences faites sur les femmes, les médecins dépourvus d’empathie, la machine à broyer les esprits.

Sorcières, la puissance invaincue des femmes, de Mona Chollet

J’ai trouvé Sorcières, la puissance invaincue des femmes, de Mona Chollet, très intéressant. Contrairement à ce que l’on pense souvent, la chasse aux sorcières n’est pas un fait du Moyen-Âge, mais des XVIe et XVIIe siècles. La renaissance ne semble pas avoir été aussi lumineuse qu’on pourrait le croire, surtout pour les femmes. Les contraintes et les injonctions sociales pesaient lourd sur leurs épaules. Les arrestations étaient arbitraires et les procès en sorcellerie expéditifs. Une tache de naissance, des cheveux bouclés et grisonnants, un tempérament indépendant, le veuvage, le célibat, la volonté de s’affranchir des normes sociales étaient autant de raisons pouvant conduire les femmes à la salle de torture, au bûcher ou à la noyade. Cette chasse aux sorcières aura fait environ 60 000 victimes en Europe (dont majoritairement des femmes).

Une histoire du féminisme, de Séverine Auffret

Si l’histoire est votre dada, je vous conseille cet ouvrage de 600 pages. Agrégée de Philosophie, Séverine Auffret écrit, entre autres, sur le féminisme. De l’Antiquité à nos jours, elle retrace l’évolution des idées féministes. Plusieurs thèmes sont abordés dont le féminisme historique, le néoféminisme, le féminisme universaliste ou différentialiste, et enfin, le féminisme de la différence dans l’égalité. Ce livre a obtenu le Prix Coup de cœur du Jury Simone Veil 2018.