Biographie

À peine née, je voyageais déjà. J’ai déménagé sur presque tous les continents. À chaque fois mes amis me semblent loin et mes repères sont bousculés. Heureusement, les livres ont toujours constitué un point d’ancrage, un refuge.
Juriste de formation j’ai beaucoup écrit dans le cadre professionnel. Je traduis également pour des organisations internationales.

Mon premier roman « Journal d’une jeune fille irlandaise », publié aux Éditions Petra, est né de la conjonction de deux passions : l’Irlande et le voyage. Il a été écrit à la suite d’un séjour en Australie où je prenais des cours de terminologie juridique auprès d’un avocat d’origine irlandaise. Il m’a raconté l’histoire de sa famille, l’exil vers l’Australie, les conditions de la traversée etc. Il avait chez lui le journal intime d’un membre de sa famille. C’était émouvant. L’idée d’écrire un roman historique m’a poursuivie pendant longtemps… et j’ai fini par me lancer.

Après la sortie du journal d’une jeune fille irlandaise, je voulais écrire un roman sur le Kirghizstan où mon époux était en poste. À cette époque je travaillais à Paris et lui à Bichkek. Je faisais des allers-retours fréquents. Mais le destin en a voulu autrement, à la place, j’ai écrit un livre avec Ewen, mon fils :
Nous habitions en Zambie lorsqu’il est tombé malade. Quand les médecins nous ont appris qu’Ewen allait rester 8 mois à Paris, sa réaction fut explosive. « Huit mois ici ? Mais c’est une éternité ! ». Il fallait trouver une occupation, un projet à long terme pour ne pas tourner en rond tous les deux. C’est ainsi qu’est née l’histoire de deux enfants qui s’évadent chaque soir de leur chambre d’hôpital. Ewen n’aimait pas la pitié et ne comprenait pas que son roman, « Les évadés de Curie », soit associé à la peur et la tristesse. Il voulait changer le regard porté sur les enfants malades.

Ensuite, il m’a fallu plusieurs années avant de recommencer à écrire. Trois ans de présence aux côtés de Ewen, le deuil et toutes ces années pour que la famille se reconstruise avant que la crise du Covid, à nouveau, ne m’immobilise. Je n’ai pas pu rentrer en France et j’ai épuisé mon stock de livres.
Pour m’évader, j’ai décidé d’écrire une comédie amoureuse, quelque chose de léger mais avec quelques notes sérieuses. Je voulais reprendre ma vie là où je l’avais laissée le 16 mars 2011, jour où Ewen s’était cassé la jambe et où notre vie a basculé.

Durant cette immobilisation forcée, la rédaction de « La violoncelliste qui écrivait des mots croisés érotiques », m’a portée durant tout le confinement
À travers mes romans, le thème du voyage est récurrent, je m’intéresse également aux personnages qui sont déracinés et qui perdent tout du jour au lendemain. Mon côté féministe se ressent également, même si certaines me trouvent sans doute trop fade dans mon engagement. Le quotidien m’inspire, car il n’est pas nécessaire d’attendre qu’il nous arrive une histoire incroyable pour profiter de la vie. Je suis très sensible aux petits bonheurs quotidiens
Je crois que j’ai une vision optimiste de la vie (avec la lecture et l’écriture en guise de bouée et de thérapie.)

Helene Headshots - Favier Productions (10)

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Version papier

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ebook

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